Les problématiques de santé environnement sont de plus en plus au cœur des préoccupations des habitants. Améliorer leurs connaissances est le préalable à la mobilisation sociale, afin d’adopter les bons gestes pour préserver l’environnement et la santé de tous.
A ce titre, l’ARS vous propose de participer en publiant, tous les 15 jours sur vos réseaux sociaux, une information sur un sujet lié à la santé environnementale.
Nouvelle idée de publication : Le Radon.
Le radon est la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac et représente environ 10% des décès.
Au regard des formation géologiques, le département de l’Allier comporte de nombreuse zone à potentiel radon moyen à significatif (article R1333-29 du code de la santé publique). Afin de prendre connaissance dans quelle zone potentiel radon votre commune se situe, vous pouvez cliquer sur le lien suivant :
Des gestes simples contribuent pourtant à réduire les risques.
Dans ce cadre l’ARS vous a préparé le message suivant :
« Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle inodore, incolore et inerte. Il provient essentiellement des sous-sols granitiques et volcaniques qui contiennent de l’uranium.
Il est présent dans l’air intérieur des habitations dans lesquelles il peut s'accumuler et atteindre des concentrations élevées, selon leur localisation, leur conception et leur ventilation. Exposer à long terme, les occupants risquent de développer un cancer du poumon, ce risque augmente significativement pour les fumeurs.
Le radon est classé par le Centre international de recherche sur le cancer comme « cancérigène pulmonaire certain » depuis 1987. En France, le radon est la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac (près de 10% des décès).
Des solutions existent pour réduire la concentration en radon dans mon habitation.
Elles consistent à :
- Renouveler l’air intérieur (vérifier le bon fonctionnement du système d’aération et entretenez-le régulièrement, n’obstruez pas les grilles d’aération, ventilez le vide sanitaire ou le sous-sol lorsqu’il existent, renforcer l’aération naturelle ou mise en place d’une ventilation mécanique adaptée) ;
- Limiter l’entrée du radon en renforçant l’étanchéité entre le sol et le bâtiment (fissures, passage de canalisations, planchers…).
Dans tous les cas : aérez les pièces du logement au moins 10 minutes par jour, été comme hiver.
L’institut de radioprotection de sureté nucléaire (IRSN) a établi une carte du « potentiel radon » de chaque commune. Si vous êtes dans une zone où le potentiel est significatif il convient de le mesurer à l’aide de détecteurs placés pendant 2 mois, durant la période de chauffe, dans les pièces de vie au niveau le plus bas du bâtiment (salon, chambre).
l Moins de 300 Bq/m³ :
- Aérer son logement par l’ouverture des fenêtres au moins 10 minutes par jour ;
- Vérifier et entretenir, s'ils existent, les systèmes de ventilation installés ;
- Ne pas obturer les entrées et sorties d'air, quelle que soit leur taille ;
- En l'absence de ventilation mécanique, vérifier que les trous d'aération et/ou réglettes d'aération sur les portes et fenêtres ne soient pas bouchés.
Aucune autre action particulière apparaît nécessaire.
l Au-dessus de 300 Bq/m³ :
- Réaliser les actions ci-dessus ;
- Réaliser des étanchements pour limiter l’entrée du radon dans le logement (fissures, joints sol/mur, entrée de canalisations, …) ;
- Si un soubassement existe, améliorer ou rétablir l’aération naturelle (ouverture des aérations du vide sanitaire ou de caves obturées)
- Si rénovation thermique, traiter le renouvellement de l’air
l Au-dessus de 1000 Bq/m³ :
Il est conseillé de réaliser un diagnostic technique de votre logement, si possible avec l’aide d’un professionnel du bâtiment qui vous aidera à choisir les solutions techniques les plus appropriées. »